Aller au contenu principal

CHEMIN DE LA CRITIQUE (première partie)

Le texte qui s’ouvre ici peut être considéré comme un récit. Par son titre il suggère un parcours, il a la vertu simple de la subjectivité, n’a aucune prétention théorique, ne procède d’aucune chronologie mais plutôt de la contradiction, il ne prétend à aucune vérité ; il ne veut rien démontrer, ne serait-ce que ma passion pour l’écriture.

Lire la suite…

Chamfort : une intuition évanouie

Dans la préface qu’il écrit pour la seconde édition du Gai Savoir, en 1886, nous retrouvons Nietzsche, exalté, après une longue période noire d’amertumes profondes ; il semble guéri et le croit lui-même. Il regarde avec horreur, mais soulagement, les années qu’il vient de traverser et explique, dans « l’ivresse de la guérison », cette inédite gaieté qui le sauve : Lire la suite…

Encore de la rhétorique.

Dimanche 27 janvier, nous apprenions l’interpellation de clowns activistes ayant pénétré la propriété (à Grosrouvre, Yvelines) de François Pinault, actionnaire de Vinci, pour y faire un pique-nique contestataire contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Deux motifs à ces arrestations : violation de propriété et menaces de mort réitérées. C’est sur ce deuxième point que nous désirons faire un bref commentaire, le premier n’étant pas contestable (mais défendable). Il semblerait que ce soit le slogan « Pinault, on aura ta peau » scandé par ces très jeunes gens (17 à 20 ans) qui amène à cette qualification de menaces de mort réitérées. Lire la suite…

La petite rhétorique d’un élu local

Sur son blog, Bertrand Deniaud, élu municipal à Alencon (Orne), se fend d’un billet aussi lamentable que la situation qu’il voudrait analyser (croit-il). Lire la suite…

L’incendie de Santa Maria au Brésil

L’incendie dans une discothèque au Brésil, ayant provoqué la mort de 232 personnes, à Santa Maria, dans la nuit de samedi à dimanche, fait écho à un texte de 1971 que nous reproduisons ici. Ce ne sont pas tant les origines stupides du drame qui suscitent l’émotion mais les raisons proprement délirantes ayant conduit à un nombre aussi élevé de victimes… Lire la suite…

LITHA

Quelques jours après le solstice, pour la fête de Sao Jehan, on alla au fameux feu. Amoncellement de bois très en hauteur à embraser après le crépuscule, pour oranger l’éther nuité et chauffer alentours où l’on danse et chante. Lire la suite…

Le Temps

Cessent les rêves quand arrive le jour et quand tard le matin, en hiver, les rayons solaires, qui passent par le carreau de la fenêtre de l’est, le pignon sur cour, traversent les interstices des persiennes en lignes incandescentes, s’inclinent et tombent directement sur l’âtre des conquêtes caloriques, où de maigres fumeroles anarchiques émanent encore des pépites rouges de chêne cuit au creux de la cheminée endormie. Lire la suite…

Extinction des feux

Ils se cadenassent. Pour se fracasser. Derrière des volets, des portes, des clôtures, des roulements de confiture, des rengaines télévisuelles, des fenêtres détruites, de l’amour en gage, du désir souvenu, de la haine apprise. Sous les travers de porc, le feu de la chaumière. Elles sont belles parfois, les chaumières, elles s’exultent souvent, les chaumières. Elles parlent des langues multiples. Multiples. Leurs parfums sont tout aussi nombreux, leurs couleurs aussi. Lire la suite…